Carnet de route 2 – Trajectoire domiciliaire : deuxième rencontre du comité de pilotage qui décortique les différentes parties prenantes

Résultat de l’activité de la cartographie des parties prenantes

Projet : Outil d’aide à la décision sur les trajectoires domiciliaire

Date : le 6 septembre 2019

Dans ce carnet

  • Contexte de la rencontre
  • Retour sur la dernière rencontre
  • Revisite des étapes du projet 
  • Cartographie des parties prenantes 
  • Établissement des prochaines dates à venir 

Faits saillants de la rencontre

L’outil n’est qu’un morceau dans toute la problématique entourant la trajectoire domiciliaire. Il ne peut pas tout régler, mais son objectif est de faire un petit pas pour aider les aînés dans cette étape.

Il y a une ribambelle d’aînés. Il est donc important d’en recruter une variété afin d’obtenir toutes sortes de points de vue différents et ainsi créer un outil qui représente les intérêts variés de ce groupe de population. 

Il est important de trouver un jargon dans lequel les aînés ainsi que les membres du comité de pilotage puissent se comprendre. Il faut encourager la vulgarisation et l’évitement de terme trop scientifiques lors des phases de recrutement ainsi que lors des ateliers. 


Contexte de la rencontre

Cette deuxième rencontre du comité de pilotage se situe 5 semaines après la première rencontre. Celle-ci a principalement servi à mettre en place le comité de pilotage, permettant aux membres d’en apprendre plus sur les expériences professionnelles des autres et d’installer des valeurs au sein du groupe. Ainsi, la deuxième rencontre du comité de pilotage, toujours située dans la phase de planification d’un laboratoire vivant, s’est concentrée sur l’organisation générale des grandes étapes du projet de la conception d’un outil.


Retour sur la dernière rencontre 

Cette étape sert à prendre un moment pour revenir avec tout le comité sur la dernière rencontre pour s’assurer que tous aient la même vision du projet et des derniers événements. Le retour permet également aux membres du comité de soulever des éléments qui n’ont pas été clairs ou qu’ils souhaitent aborder à nouveau. Nathalie Delli-Colli a profité de ce moment pour revenir sur le processus qui a mené au projet afin d’expliquer aux membres du comité de pilotage la nature du projet de manière à le simplifier. Elle a énoncé que le projet a pour but de créer un outil qui aide à la prise de décision lorsque vient le temps de changer de domicile. Cet outil n’est pas encore détaillé puisqu’il sera créé avec l’aide de différentes parties prenantes, majoritairement des aînés, des proches aidants ainsi que des employés dans le milieu domiciliaire auprès des personnes âgées. 

Un membre du comité de pilotage a souligné qu’il y a une variété d’informations déjà disponibles concernant la trajectoire domiciliaire, mais qu’il faudrait avant tout s’intéresser à la manière d’amener l’information. Cette information ne serait pas toujours accessible à la population. De plus, la personne souligne qu’un autre grand enjeu est la posture réactive plutôt que proactive des aînés face au changement de domicile. Nathalie Delli-Colli a expliqué que l’outil vient répondre en partie à ces enjeux, puisque son but est de rendre l’information en lien avec la trajectoire domiciliaire claire et disponible auprès des aînés. Cependant, l’outil n’est qu’un premier pas vers une solution à cette posture réactive de la population. Un membre du comité de pilotage avance que l’éducation de la population aînée serait une solution à privilégier pour contrer cet enjeu. 

Par la suite, une conversation à propos des aînés qui s’isolent et qui repoussent la réflexion de la trajectoire domiciliaire s’est enclenchée entre plusieurs membres du comité de pilotage. L’hypothèse de la difficulté à accepter le changement et la perte d’autonomie semblait être unecause selon un membre du comité de pilotage. Nathalie Delli-Colli a fait un lien avec le projet en soulignant qu’il est ainsi d’autant plus important d’entendre le point de vue de personnes qui s’isolent et qui ont une posture réactive aux différentes étapes de la création de l’outil, afin que celui-ci réponde à leurs besoins. Elle a également dit souhaiter une variété de points de vue afin d’obtenir un outil qui réponde à une variété de personnes.  

Pour regarder le retour sur la dernière rencontre, voir le carnet de route de la première rencontre du comité de pilotage

Durant le retour sur la dernière rencontre, un membre du comité de pilotage a souligné que durant le tour de table, les membres ont partagé leurs expériences professionnelles, mais ont mis de côté leurs motivations à faire partie du projet ou encore leurs expériences personnelles par rapport au projet. La personne a donc suggéré de faire un nouveau tour de table afin d’en apprendre plus sur les motivations des autres membres. Chacun des membres non chercheurs a donc discuté de ce qui l’avait mené vers ce projet. 


Revisite des étapes du projet 

Nathalie Delli-Colli a pris un moment pour revenir sur les différentes étapes du projet afin de simplifier l’explication du processus du projet. Elle s’est attardée particulièrement sur la phase 1, puisque c’est la prochaine étape qui attend le comité de pilotage. De plus, elle a expliqué qu’il y a une forte littérature sur les besoins et les envies des aînés concernant la trajectoire domiciliaire, mais que ces articles proviennent de divers endroits dans le monde et ne sont pas forcément adaptés à la réalité du Québec, qui possèdent ses propres spécificités. Ainsi, il est important de rencontrer les aînés dans la phase 1 pour leur demander où ils en sont dans leur trajectoire domiciliaire. Nathalie Delli-Colli rappelle que cette phase doit être composée de différentes personnes : aînés en début de réflexion concernant leur trajectoire domiciliaire, aînés ayant vécu une expérience positive ou négative par rapport à leur trajectoire domiciliaire, mais aussi des proches aidants ainsi que des travailleurs dans le milieu du changement domiciliaire qui voient ces aînés durant leur transition. Le comité de pilotage se concentre sur la région de l’Estrie afin de faciliter les déplacements lors des différents ateliers. Le comité de pilotage fera après le premier atelier des liens avec la littérature des autres régions du monde afin de relever les similitudes et les différences pour dresser un portrait concret de la situation au Québec. Puis, Nathalie Delli-Colli explique que les autres étapes sont composées de séances de travail pour créer l’outil, puis pour le tester. 

Un membre du comité de pilotage demande quand auront lieu les différents ateliers avec les aînés, les proches aidants et les employés en trajectoire domiciliaire, car elle propose de créer une invitation dans la prochaine édition du cahier de la Fadoq – Région Estrie dans La Tribune à la mi-septembre. Un membre du comité de pilotage souligne également le Salon FADOQ Estrie en novembre comme occasion à ne pas manquer pour effectuer des activités avec des aînés par rapport au projet.  


Cartographie des parties prenantes 

Catherine Girard prend ensuite la parole pour expliquer l’activité de la journée, qui concerne les parties prenantes entourant le projet. Le but de cette activité est de repérer des personnes ou groupes d’individus qu’il serait pertinent de recruter durant les phases du projet et qui pourraient nous aider à créer l’outil. La cartographie est divisée en 4 catégories : politique, citoyen, privés/semi-privés ainsi que chercheurs et experts.  

  • Politique : tout ce qui concerne le gouvernement provincial et fédéral, mais aussi les droits des citoyens (programme municipal, FADOQ, etc.)
  • Citoyen : tout ce qui concerne le communautaire et les citoyens (organismes communautaires, représentants citoyens : aînés, proches aidants, FADOQ, etc.)
  • Privés/semi-privés : tous les acteurs et les institutions à but lucratif qui gravitent autour de l’hébergement des aînés (résidences pour aînés, HLM 60+, habitations collectives, conseillers en hébergement, etc.)
  • Chercheurs et experts : les institutions ou les chercheurs et experts qui ont un lien avec la trajectoire domiciliaire (LIPPA, l’Université de Sherbrooke, experts en hébergement, etc.)       

Partie 1 : dresser une liste des organisations 

Les membres du comité de pilotage étaient invités à prendre la parole pour nommer des institutions ainsi que des acteurs qui pourraient entrer dans les différentes catégories. Une personne nommée dans le comité était accompagnée d’un tableau avec les quatre catégories et elle notait ce que les membres du comité proposaient. Le tableau suivant présente les résultats de cette activité.

Résultat activité de la cartographie des parties prenantes
1. Personne âgée entre 50 ans et plus ayant obtenu une expérience positive lors de sa transition domiciliaire. 
2. Personne âgée entre 50 ans et plus ayant obtenu une expérience négative lors de sa transition. 
3. Personne âgée entre 50 ans et plus en début de réflexion quant à sa trajectoire domiciliaire. 
4. Proche aidant ayant obtenu une expérience positive lors de la transition de son proche. 
5. Proche aidant ayant obtenu une expérience négative lors de la transition de son proche. 

Un membre du comité de pilotage souligne que le terme « cartographie » est scientifique et difficile d’approche. La personne propose donc de trouver un nouveau terme plus simple lors de prochaines rencontres, particulièrement avec les aînés, proches aidants et employés du milieu de la trajectoire domiciliaire. 

Un membre du comité de pilotage souligne que la table de concertation des aînés en Estrie fait un colloque en octobre 2019 avec pour terme de la planification de la vieillesse.  

Partie 2 : Établir un plan d’action 

Pour la seconde partie, le comité de pilotage a pris la décision de l’effectuer à l’extérieur des rencontres. Ainsi, un membre du comité doit créer un tableau des parties prenantes nommées lors de l’activité et créer des sections à remplir pour les joindre (courriel, téléphone, personne-ressource, etc.). Par la suite, le tableau sera envoyé aux autres membres du comité de pilotage pour qu’ils puissent le remplir des contacts qu’ils connaissent. Une fois le tableau rempli, les membres du comité de pilotage seront appelés à contacter les acteurs qu’ils connaissent pour les inviter à participer à la phase 1 du projet du comité de pilotage. 

Nathalie Delli-Colli s’est d’ailleurs engagée avec les membres de l’équipe de chercheurs à créer des invitations selon les différents publics pour que les membres du comité de pilotage puissent l’envoyer aux contacts. Également, pour les plus grandes institutions, un membre du comité a proposé de créer des petits événements dans les établissements pour recruter en personne et répondre aux questions (par exemple, une table lors du dîner à la résidence VÜ).


Établissement des prochaines dates à venir 

Catherine Girard a ensuite redirigé les discussions vers les prochaines dates à venir, c’est-à-dire celles des ateliers de la première phase et de la prochaine rencontre du comité de pilotage. Cette dernière a déjà été établie le 6 septembre 2019. Nathalie Delli-Colli a proposé comme nom pour les ateliers « groupe de discussions trajectoire domiciliaire ». Il y a quatre rencontres qui ont été sélectionnées pour le public des aînés, des proches aidants et des employés dans milieu domiciliaire : 

  • 26 septembre 2019 de 9 h à 12 h : public des aînés 
  • 2 octobre 2019 de 13 h 30 à 16 h 30 : public des aînés 
  • 10 octobre 2019 de 16 h à 19 h : public des employés du milieu domiciliaire (*prévoir un lunch pour les participants)
  • 11 octobre 2019 de 9 h à 12 h : public des proches aidants